Avec un potentiel de 4 000 emplois d’ici à 2030, le solaire régional doit encore changer de braquet. Dans les Hauts-de-France, c’est la mission que s’est fixée le Coresol, le collectif régional de l’énergie solaire. Bonne nouvelle, notre territoire a tous les atouts pour réussir.
Par Julie DUMEZ
Trop peu d’ensoleillement, trop cher, trop compliqué à raccorder, trop lourd à porter… Les idées reçues sur l’énergie solaire dans les Hauts-de-France ont la vie belle. Et en font une bonne avant-dernière en la matière à l’échelle française. Les choses ont pourtant largement évolué cette dernière décennie.
C’est ce que souhaitent aujourd’hui démontrer les têtes de pont du Coresol. La dynamique animée depuis 2018 par le Cd2e compte également la Région, l’Ademe, la mission REV3 et la CCI. A l’occasion de la Journée de l’énergie solaire en Hauts-de-France – transformée Covid oblige, en webinars* - tous ont rappelé l’enjeu de la massification.
Objectif : structurer une filière solaire régionale, de la production des matériaux à la maintenance.
D’après l’Ademe, ce secteur pourrait représenter 4 000 emplois non délocalisables d’ici à 2030. Soit une multiplication par 4 de l’effectif actuel. La politique régionale porte aussi de belles ambitions en la matière. Le schéma d’aménagement de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet) prévoit une croissance moyenne de la production photovoltaïque d’environ 15% chaque année.
Les objectifs régionaux 1,778 gigawatt de production d’ici 2031 contre à peine 160 Mégawatts actuellement Soit 4 000 emplois espérés d’ici 2030